Décentrement vers l’onirisme ou le réel

Quelques séquences vues en classes pour explorer des exemples de décentrement vers des moments oniriques ou des incursions dans le réel au sein de la fiction.

Extrait de La nuit du chasseur:

Les procédés cinématographiques évoqués par les élèves en classe: Une déformation entre le premier plan et le second plan: le crapaud, la toile d’araignée deviennent disproportionnés, on bascule dans l’univers du conte/ Le chant de la petite fille invite aussi à ce basculement vers le temps du rêve/ Les lumières au premier plan et la végétation qui scintille: introduction d’un univers magique / Pause narrative : écoulement du temps disproportionné par rapport au temps de la course poursuite juste avant.

Extrait de Mullholand Drive:

Avancée en caméra subjective depuis le haut des escaliers/ pas de besoin d’effets spéciaux/Musique un peu assourdissante dès l’intérieur du restaurant au fur et à mesure de leur conversation/ Le son s’assourdit au fur et à mesure jusqu’à l’apparition du sans abri derrière le mur au fond de la cour/ retour au réel après le son vécu à l’intérieur du personnage qui subit un choc…

Extrait de Plein soleil:

Les procédés cinématographiques évoqués en classe: Cela crée une pause narrative/ Champ/ contre champ entre celui qui regarde et ce qu’il regarde/ Des plans de plus en plus rapprochés au fur et à mesure de la séquence: les poissons des étals deviennent presque des personnages à part entière…/ une musique ajoutée un peu folklorique qui colle à l’aspect documentaire.

Ce contenu a été publié dans Divers. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *