L’île au trésor de Guillaume Brac, une belle source d’inspiration

Nous avons vu plusieurs extraits de ce film documentaire. Voici les 4 extraits vus en classe: https://tube-arts-lettres-sciences-humaines.apps.education.fr/w/mjZDpKfT52qCPqQ2LGybss

Chaque extrait présentait une personne ou un groupe de personnes investissant la base de loisirs dans laquelle Guillaume Brac a filmé pendant tout un été.

A partir de ces extraits, nous avons réfléchi aux questions suivantes:

Pourquoi Guillaume Brac a-t-il choisi ce lieu ? Pourquoi parler de « double attention » de Guillaume Brac ?

Quelle est la  méthode et la posture du réalisateur vis-à-vis du lieu filmé et des protagonistes filmés ? 

Qu’est-ce que le lieu représente pour chacun des protagonistes présentés dans les extraits ( individuellement ou en groupe) ?

Lorsqu’il y a un témoignage, comment la parole est-elle recueillie ?

Voici ce qui en est ressorti dans les cahiers de bord du projet: Ce sera des conseils précieux pour notre film.

Lucile:

Guillaume Brac a choisi ce lieu car c’est une base de loisirs dans laquelle il avait beaucoup de souvenirs d’enfance. Il souhaitait y retourner. le réalisateur a fait attention au lieu en lui-même tout autant qu’aux gens qui s’y trouvent, qui le fréquentent.

Il a cherché à observer longtemps, à créer des relations de confiance. Il est resté sur ce lieu pendant deux mois. Il a également cherché à ne pas être supérieur à ceux qu’ils filment, car une caméra et un réalisateur, c’est très imposant.

Il a réussi à transmettre des émotions. pour le groupe de ceux qui cherchent à ne pas payer, c’est le lieu de l’interdit , un idéal à atteindre. pour les dragueurs, c’est un lieu de possibles rencontres amoureuses. Pour le vieux monsieur, c’est un lieu de tranquillité et de repos, tandis que pour les immigrés afghans, c’est l’endroit de la liberté et de la sûreté.

lorsqu’il y a des témoignage ou de la parole, Guillaume Brac respecte celui qui est interrogé. Le protagoniste n’est pas toujours filmé, mais sa voix est hors champ. On remarque que la parole semble très libre. Il n’y a pas de questions. les protagonistes disent ce qu’ils veulent raconter. le réalisateur fait aussi confiance au hasard et ne prévoit rien à l’avance.

Raphaël:

Guillaume porte une double attention dans ce film car il filme le moment présent tel qu’il est, mais aussi ses souvenirs tels qu’ils perdurent.

Guillaume dit vouloir éviter une position de « supériorité » qui serait due aux équipements et au fait d’être filmé.

Ce film montre qu’un même lieu peut avoir plusieurs significations comme se divertir, se reposer, s’évader, rencontrer, ou s’échapper.

Arthur

L’équipe a été réduite au strict minimum pour se mettre « à égalité » avec les personnes filmées. tout cela permet d’interagir sur le même plan que les protagonistes filmés.

Guillaume Brac souhaite rencontrer des gens qui vont le toucher quelque soit leur âge, leur milieu social. Il veut s’immiscer dans leur « petits mondes ». Mais il faut aussi respecter en filmant sans accabler avec la caméra , ne pas s’accorder tous les pouvoirs.

Le vieux monsieur est seul dans son témoignage. il révèle aussi une certaine solitude et une rédemption.

pour recueillir la parole, il peut arriver au réalisateur de demander aux gens de rejouer la scène. on peut dire que c’est une « reconstitution » du réel.

Romain

guillaume porte une attention particulière à capturer les moments de joie partagés, mais aussi la lumière et notamment les reflets du soleil sur l’eau. Quand il filme les individus, il reste en retrait. Il laisse libre cours aux choses avec un certain respect. il cherche seulement à retranscrire et à comprendre les interactions sans jugement et « objectivement ».

lorsque brac pose des questions, il doit poser des questions ouvertes qui ouvrent la narration, qui encourage la narration personnelle. mais sans orienter les réponses.

Thomas:

en regardant et en écoutant ces témoignages, on sent qu’aucune barrière n’a été imposée au niveau du langage ou des thèmes abordés. une forte relation de confiance est palpable dans les extraits visionnés. Et cette confiance nous rassure quand on voit ce film documentaire.

Lise:

Guillamue Brac estime que la naissance de tout projet « réaliste » est en relation directe avec son propre passé ou sa propre histoire. Le fil conducteur est entre la vie réelle et ses souvenirs du lieu.

Carmin:

Guillaume Brac se met à disposition des gens . il n’attend rien de ses interlocuteurs.

Loïc:

De chaque histoire des protagoniste, on a une image du passé du lieu ou de ce qu’est le lieu pour eux. A travers la caméra, on voit le présent. Et à travers les « vivants » du lieu, on s’imagine le lieu. On finit donc par habiter le lieu.

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